Financial Services Tribunal & Pension Commission of Ontario Case Summaries/
Summaires des décisions du Tribunal des services financiers et de la Commission des régimes de retraite de l'Ontario

Case Name/nom du dossier:London Life Insurance Company v. Ontario & the London Life Members’ Committee - P0100-2000

Type/type:Pensions/Régime de retraite

Decision Date/Date de la décision:2000-07-25

Tribunal/tribunal:FST/TSF

 



Français

London Life Insurance Company v. Ontario (Superintendent of Financial Services) and the London Life Members’ Committee

File No.: P0100-2000

Date of decision: July 25, 2000
September 18, 2000
February 7, 2001
April 18, 2001
June 6, 2001

Panel members: Colin H.H. McNairn, Chair, Louis Erlichman, William M. Forbes

Parties to hearing: London Life Members’ Committee
The Superintendent of Financial Services
London Life Insurance Company

ISSUES: DISCLOSURE
CONFIDENTIALITY
PARTIAL WIND UP - SIGNIFICANT NUMBER
REVIEW OF DECISION
COSTS

Summary:

This was a hearing requested by London Life in relation to a Notice of Proposal issued by the Superintendent to order a partial wind-up of the pension plan held by London Life.

July 25, and September 18, 2000 Orders:

These orders are in relation to requests for information by the Member’s Committee and the Superintendent. London Life also requested an order to protect confidential information. The Tribunal held that all information produced by London Life in response to interrogatories and requests for disclosure should be kept confidential. The Tribunal also ordered the respondents to provide reasonable notice of intention to file any confidential information with the Tribunal or to refer to such information in any written materials.

February 7, 2001 Decision:

This is the disposition of the hearing requested in relation to the Notice of Proposal. The Tribunal found that between 12.8 and 14.9 per cent of the total number of staff were terminated, which was found to be a “significant number” within the meaning of s. 69(1)(d) of the PBA. The Tribunal did not look into the voluntary terminations as it had found that the involuntary terminations were significant and thus the partial wind-up justified in the circumstances. The appropriate wind-up period was agreed by the parties to be from January 1, 1996 to December 31, 1996. Therefore the Tribunal affirmed the Superintendents’s order in the Notice of Proposal.

April 18, 2001 Order:

This was a request for a review of the previous final order on the basis that two issues remained outstanding. On the first issue, of whom should be included in the partial wind-up group, the Tribunal found that it was premature to deal with this as the partial wind-up report had not been reviewed by the Superintendent. The approval or lack of approval for that report as to the inclusion or exclusion of members could be addressed in a further hearing, once the Superintendent had dealt with the matter and rendered his decision. On the second issue of a partial wind-up order in relation to office closures outside of the 1996 time-frame, London Life had agreed to proceed with a partial wind-up order, therefore it was also premature to address this issue at this time. The Tribunal found that if London Life chose not to proceed, the Superintendent could issue a Notice of Proposal.

June 6, 2001 Order:

The Tribunal denied the order for costs against London Life requested by the Members’ Committee. The Tribunal did not consider the fact that a party puts forward arguments which are ultimately unsuccessful as evidence that such arguments are unreasonable. Second, it was held that most of the complaints with respect to London Life’s failure to provide information related to its inadequate responses to the Superintendent’s requests for information, and if the Superintendent believed that London Life’s misconduct merited a financial penalty, section 110 of the PBA was available.

Legislation and Policies referred to:

PCO Policy No.4 W100-450

Cases referred to:

Monsanto Canada Inc. v. Ontario (Superintendent of Financial Services) June 21, 1999, FST File No. P0013-1998, and (2001), 198 D.L.R. (4th) 109
Slavutych v. Baker (1975), 55 D.L.R. (3d) 224
Stelco Inc. v. Ontario (Superintendent of Pensions), PCO Bulletin (1993), vol. 4, issue 1, p. 40, at p. 45), and C.C.P.B. 108, and (1995), 9 C.C.P.B. 126)
Imperial Oil Ltd. v. Ontario (Superintendent ofPensions) (1996), 15 C.C.P.B. 31, and (1997), 16 C.C.P.B. 93

This summary is offered as a public service and should not be relied upon as legal advice. Many factors unknown to us may affect the applicability of any statement or comment made in the summary to your particular circumstances.

La London Life, compagnie d’assurance-vie c. l’Ontario (Surintendante des services financiers) et les membres du comité de direction du comité des participants de la London Life

No de dossier : P0100-2000

Date des décisions : Le 25 juillet 2000
Le 18 septembre 2000
Le 7 février 2001
Le 18 avril 2001
Le 6 juin 2001

Groupe d’experts : Colin H.H. McNairn, président, Louis Erlichman, William M. Forbes

Parties B l’audience : Comité de direction du comité des participants de la London Life
Surintendante des services financiers
La London Life, compagnie d’assurance-vie

QUESTIONS : DIVULGATION
CONFIDENTIALITÉ
LIQUIDATION PARTIELLE - NOMBRE IMPORTANT
RÉVISION DE LA DÉCISION
DÉPENS

Sommaire :

London Life a réclamé cette audience concernant un avis d’intention de la Surintendante d’ordonner une liquidation partielle du régime de retraite du personnel de la London Life.

Ordonnances des 25 juillet et 18 septembre 2000 :

Ces ordonnances portaient sur des demandes de renseignements du comité des participants et de la Surintendante. La London Life a également réclamé une ordonnance visant B protéger des renseignements confidentiels. Le Tribunal a conclu que tous les renseignements produits par la London Life en réponse aux interrogatoires menés par la Surintendante et en réponse B une demande de divulgation de documents devaient Ltre maintenus confidentiels. Il a également ordonné que, préalablement au dépôt de quelque renseignement confidentiel que ce soit auprPs du Tribunal, les répondants transmettent un avis d’intention ou fassent référence audit renseignement dans les documents écrits.

Décision du 7 février 2001 :

Il s’agit de la décision concernant l’audience demandée au regard de l’avis d’intention. Le Tribunal a conclu qu’entre 12,8 et 14,9 p. 100 des employés avaient perdu leur emploi, ce qui constituait un « nombre important » au sens de l’alinéa 69(1)d) de la Loi sur les régimes de retraite. Le Tribunal ne s’est pas penché sur les départs volontaires car il a établi que les départs involontaires étaient importants et que, par conséquent, la liquidation partielle était justifiée dans les circonstances. Les dates d’entrée en vigueur et de fin de l’ordre de liquidation partielle du régime convenues par les parties étaient respectivement le 1er janvier 1996 et le 31 décembre 1996. En conséquence, le Tribunal a confirmé l’ordonnance de la Surintendante dans l’avis d’intention.

Ordonnance du 18 avril 2001 :

Il s’agissait d’une demande de révision de l’ordonnance finale antérieure ayant pour motif que deux questions restaient en suspens. A propos de la premiPre question concernant les personnes devant Ltre incluses dans le groupe touché par la liquidation partielle, le Tribunal a jugé qu’il était prématuré d’aborder cette question avant que la Surintendante n’examine le rapport de liquidation partielle. L’approbation ou la non-approbation de ce rapport au regard de l’inclusion ou de l’exclusion des participants pourrait Ltre traitée lors d’une deuxiPme audience, une fois que la Surintendante aurait examiné l’affaire et rendu sa décision. A propos de la deuxiPme question concernant une ordonnance de liquidation partielle du fait des fermetures de bureaux survenues en dehors de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 1996. London Life avait accepté de donner suite B une ordonnance de liquidation partielle, par conséquent il était prématuré d’aborder cette question B ce moment-lB. Le Tribunal a conclu que si London Life décidait de ne pas procéder, la Surintendante pourrait émettre un avis d’intention.

Ordonnance du 6 juin 2001 :

Le Tribunal a rejeté la demande d’allocation des dépens faite par les représentants du comité des participants contre London Life. Le Tribunal n’était pas d'avis que le fait qu'une partie présente des arguments qui ne seront éventuellement pas acceptés est en soi une preuve que de tels arguments ne sont pas raisonnables. DeuxiPmement, il a conclu que la plupart des plaintes au sujet du manquement de la London Life de fournir l'information concernaient les réponses inadéquates aux demandes de renseignements de la surintendante. Si la Surintendante était d'avis que la conduite de la London Life méritait une peine pécuniaire, l'article 110 de la Loi sur les régimes de retraite prévoit des pénalités.

Législation et politiques dont il est fait mention :

Politique de la CRRO no 4 W100-450

Jurisprudence :

Monsanto Canada Inc. c. l’Ontario (Surintendant des services financiers), 21 juin 1999, dossier du TSF no P0013-1998, et (2001), 198 D.L.R. (4th) 109
Slavutych v. Baker (1975), 55 D.L.R. (3d) 224
Stelco Inc. c. Ontario (Surintendent des régimes de retraite), Bulletin de la CRRO (1993), vol. 4, numéro 1, p. 40, au par. 45 et C.C.P.B. 108 et (1995), 9 C.C.P.B. 126
La Compagnie PétroliPre Impériale Ltée c. l’Ontario (Surintendant des régimes de retraite) (1996), 15 C.C.P.B. 31 et (1997), 16 C.C.P.B. 93

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