Financial Services Tribunal & Pension Commission of Ontario Case Summaries/
Summaires des décisions du Tribunal des services financiers et de la Commission des régimes de retraite de l'Ontario

Case Name/nom du dossier:General Motors of Canada Limited v. Ontario (Superintendent of Pensions) - XDEC-06

Type/type:Pensions/Régime de retraite

Decision Date/Date de la décision:91-01-25

Tribunal/tribunal:PCO/CRRO




Français

General Motors of Canada Limited v. Ontario (Superintendent of Pensions)

Index No.: XDEC-06

Date of decision: January 25, 1991

Panel members: Eileen Gillese, Chair, M. Joseph Regan, Deborah Hanscom, Glenn Pattinson, David Stouffer

Parties to hearing: General Motors of Canada Limited
Local 222 of the National Automobile Aerospace and Agricultural Implement Workers’ Union of Canada and its Members and Retirees
Superintendent of Pensions

SUBJECT: PARTY STANDING AT HEARING
TRADE UNION IS A PERSON

Summary:

This was a hearing requested by General Motors of Canada Limited (GM) in respect of a Notice of Proposal issued by Superintendent of Pensions for Ontario in respect of the General Motors Canadian Hourly-Rated Employees' Pension Plan proposing to order GM to file an actuarial valuation with a review date of no later than December 1, 1988.

It was the Commission's view, that the Pension Benefits Act confers upon it the discretion to determine what persons, other than the Superintendent and the Applicant, are entitled to be party to a hearing. This discretion is not unfettered. It must be guided by factors such as the nature of the matters in issue, whether the party requesting standing has a genuine interest in the issue, whether there are other reasonable and effective methods by which the concerns of those seeking standing can be addressed and whether the addition of parties will prejudice the Applicant or the functioning of the tribunal.

The CAW-Canada and the Local Union were granted standing in the hearing. The Commission considered the matter in issue was serious and justifiable, that the CAW-Canada and the Local Union had a genuine interest in the matters, that there were no other reasonable methods by which they could address their concerns and that in order to ensure the best possible evidence all parties directly affected must be heard.

The Commission stated that it was not deciding whether a union has the right to represent retirees' interests in matters before it. The Commission held that a trade union is a “person” under the Statutory Powers Procedure Act.

Cases referred to:

Minister of Finance of Canada v. Finlay (1986), 33 DLR (4th) 321
Ontario Nurses’ Association Women’s College Hospital (1989), 1 PER.53
Ontario Hydro, [1978] O.L.R.B. Rep. 304
R. v. Ontario Labour Relations Board ex parte Northern Electric Company Limited (1970), 14 D.L.R. (3d) 537

This summary is offered as a public service and should not be relied upon as legal advice. Many factors unknown to us may affect the applicability of any statement or comment made in the summary to your particular circumstances.

General Motors du Canada Limitée c. Ontario (Surintendant des régimes de retraite)

Numéro d’index : XDEC-06

Date de la décision : Le 25 janvier 1991

Groupe d’experts : Eileen Gillese, présidente, M. Joseph Regan, Deborah Hanscom, Glenn Pattinson, David Stouffer

Parties B l’audience : General Motors du Canada Limitée
Section locale 222, Syndicat national de l'automobile, de l'aérospatiale, du transport et des autres travailleurs et travailleuses du Canada, ses participants et retraités
Surintendant des régimes de retraite

OBJET : PARTIE QUALIFIÉE POUR COMPARAÎTRE A L’AUDIENCE
UN SYNDICAT EST UNE PERSONNE

Sommaire :

General Motors du Canada Limitée (GM) a réclamé cette audience au regard d‘un avis d’intention émis par le Surintendant des régimes de retraite de l’Ontario concernant le régime de retraite des travailleurs horaires canadiens de General Motors et proposant d’ordonner B GM de déposer une évaluation actuarielle dont la date de révision serait le 1er décembre 1988 au plus tard.

La Commission était d’avis que la Loi sur les régimes de retraite lui confPre le pouvoir discrétionnaire de déterminer quelles personnes, autres que le Surintendant et le demandeur, ont le droit d’Ltre partie B une audience. Ce pouvoir discrétionnaire n’est pas inconditionnel. Il doit Ltre guidé par des facteurs tels que la nature des questions en litige, si la partie demandant locus standi a un intérLt réel dans la question, s’il existe d’autres moyens raisonnables et efficaces de traiter les préoccupations des personnes qui réclament locus standi et si l’ajout des parties causera un préjudice au demandeur ou au fonctionnement du tribunal.

TCA-Canada et le syndicat local ont reçu qualité pour comparaître B l’audience. La Commission a établi ce qui suit : la question en litige était grave et justifiable, TCA-Canada et le syndicat local avaient un intérLt réel dans la question, il n’y avait pas d’autres moyens raisonnables de traiter leurs préoccupations et, pour obtenir les meilleures preuves, il fallait entendre toutes les parties directement affectées.

La Commission a déclaré qu’elle ne décidait pas si un syndicat a le droit de représenter les intérLts des retraités dans les affaires portées devant elle. Elle a conclu qu’un syndicat est une personne en vertu de la Loi sur l'exercice des compétences légales.

Jurisprudence :

Ministre des Finances du Canada c. Finlay (1986), 33 DLR (4th) 321
Ontario Nurses’ Association Women’s College Hospital (1989), 1 PER.53
Ontario Hydro, [1978] O.L.R.B. Rep. 304
R. v. Ontario Labour Relations Board ex parte Northern Electric Company Limited (1970), 14 D.L.R. (3d) 537

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