Financial Services Tribunal & Pension Commission of Ontario Case Summaries/
Summaires des décisions du Tribunal des services financiers et de la Commission des régimes de retraite de l'Ontario

Case Name/nom du dossier:Crosbie and 1460246 Ontario Inc., carrying on business as R.E.C. Paralegal v. Superintendent of Financial Services of Ontario

Type/type:Paralegal/SABS Representative/représentants parajuridiques ou de l'AIAL

Decision Date/Date de la décision:2005-12-01

Tribunal/tribunal:FST/TSF

 



Français

Robert Crosbie and 1460246 Ontario Inc., carrying on business as R.E.C. Paralegal v. Superintendent of Financial Services of Ontario

FST File No.: R0251-2005

Date of Decision: December 1, 2005

Panel members: Colin H.H. McNairn, Martin J.K. Brown, Kevin Ashe

Parties to hearing: Robert Crosbie and 1460246 Ontario Inc., carrying on business as R.E.C. Paralegal

Superintendent of Financial Services of Ontario

Subject: Cease and Desist Order under the Insurance Act

Summary:

On May 19, 2005, the Superintendent issued an Interim Cease and Desist Order against Crosbie and his company REC Paralegal as a result of their activities while acting as statutory accident benefit representatives (otherwise known as SAB paralegals). The interim order prohibited Crosbie and his firm from acting on behalf of persons with claims for statutory accident benefits arising from motor vehicle accidents. In addition, Crosbie was directed to send a copy of the order to his clients.

Crosbie was a SAB paralegal who had filed a declaration with the Superintendent to be exempt from the prohibition set out in section 398 of the Insurance Act. As a SAB paralegal, Crosbie was required to comply with the Code of Conduct. Failure to comply with the Code of Conduct or other regulatory provisions constitutes an unfair or deceptive act or practice for the purposes of a cease and desist order under section 441 of the Insurance Act.

A number of insurers had made complaints about Crosbie’s conduct as a SAB paralegal and as a result the Superintendent initiated an investigation. The investigator assigned to this matter, made a formal demand for information from Crosbie. Crosbie did not comply fully with the demand and as a result a notice of proposed order was issued along with the interim order.

Crosbie requested a hearing before the Financial Services Tribunal (“Tribunal”) to determine if the order should become permanent.

Before the start of the hearing, the Superintendent issued on June 22, 2005 another interim cease and desist order citing Crosbie’s non-compliance with the interim order of May 19, 2005, when Crosbie had failed to provide copies to his clients. The June 22nd order was supplementary to the earlier order, however, now ordered Crosbie to provide the names and contact information of his SAB clients.

In a decision dated December 1, 2005, the Tribunal considered the alleged misconduct by Crosbie in two different categories: operational misconduct and regulatory accountability misconduct. Conduct in breach of the provisions of the Insurance Act and the Code of Conduct that are designed for the direct protection of the public is “operational”. Conduct in breach of the provisions of the Insurance Act and the Code of Conduct that ensure the effectiveness of the regulatory role of the Superintendent falls into the “regulatory accountability” category.

The Superintendent had based its case on the failure of Crosbie to comply with the demand for information as well as his failure to comply with the interim orders. As a result, the Tribunal was not satisfied that Crosbie had engaged in operational misconduct. On the issue of regulatory accountability misconduct, the Tribunal was satisfied that Crosbie and REC Paralegal had engaged in an unfair or deceptive act or practice when he failed to respond to the demand made upon him under section 31 of the Insurance Act and section 3.11 of the Code of Conduct.

In addition, the Tribunal concluded that Crosbie and REC Paralegal did not comply with the May 19th interim order when they failed to notify Crosbie’s clients in writing that he could no longer act for them and provide copies of the order; and when Crosbie in his communications with insurers continued to represent some of his clients in relation to SAB claims. Lastly, Crosbie had not complied with the second order to provide names and contact information of his clients to the Superintendent.

After considering all of the evidence and the submissions of the parties, the Tribunal issued a permanent order prohibiting Crosbie and REC Paralegal from carrying on business as statutory accident benefit representatives; to cease providing any service to anyone related to a claim for SAB claims, whether or not a fee is charged; and, to cease advertising or holding out to the public any services in relation to SAB claims. The order is effective for one year from the effective date of the Tribunal order.

This summary is offered as a public service and should not be relied upon as legal advice. Many factors unknown to us may affect the applicability of any statement or comment made in the summary to your particular circumstances.


Robert Crosbie et 1460246 Ontario Inc., faisant affaires sous le nom de R.E.C. Paralegal c. le surintendant des services financiers de l'Ontario

Dossier TSF no : R0251-2005

Date de la décision : Le 1er décembre 2005

Membres du comité : Colin H.H. McNairn, Martin J.K. Brown, Kevin Ashe

Parties B l'audience : Robert Crosbie et 1460246 Ontario Inc., faisant affaires sous le nom de R.E.C. Paralegal

Le surintendant des services financiers de l'Ontario

Objet : Ordonnance de cesser et de s'abstenir en vertu de la Loi sur les assurances

Sommaire :

Le 19 mai 2005, le surintendant a émis une ordonnance provisoire de cesser et de s'abstenir contre M. Crosbie et sa compagnie, REC Paralegal, pour leurs activités en tant que représentants de personnes ayant droit B des indemnités d'accident légales (également appelés parajuristes en IAL). L'ordonnance provisoire interdisait B M. Crosbie et B sa compagnie de représenter des personnes ayant des demandes d'indemnités d'accident légales B la suite d'un accident automobile. On avait aussi enjoint B M. Crosbie d'envoyer copie de l'ordonnance B ses clients.

M. Crosbie, qui était parajuriste en IAL, avait demandé au surintendant d'Ltre exempté de l'interdiction énoncée B l'article 398 de la Loi sur les assurances. En qualité de parajuriste en IAL, M. Crosbie était tenu de se conformer au Code de conduite. Le fait de ne pas se conformer au Code de conduite ou B d'autres dispositions réglementaires constitue un acte ou une pratique malhonnLtes ou mensongers passibles d'une ordonnance de cesser et de s'abstenir en vertu de l'article 441 de la Loi sur les assurances.

Plusieurs assureurs s'étaient plaint de la conduite de M. Crosbie en tant que parajuriste en IAL et le surintendant a décidé d'ouvrir une enquLte. La personne chargée de cette enquLte a présenté une demande formelle d'information B M. Crosbie. Ce dernier ne s'est pas conformé en tous points B cette demande et un avis de proposition d'ordonnance a donc été émis, parallPlement B l'ordonnance provisoire.

M. Crosbie a demandé une audience devant le Tribunal des services financiers (le « Tribunal ») afin de déterminer si l'ordonnance devait devenir permanente.

Avant le début de l'audience, le surintendant avait émis une autre ordonnance provisoire de cesser et de s'abstenir, le 22 juin 2005, indiquant que M. Crosbie ne s'était pas conformé B l'ordonnance provisoire du 19 mai 2005 en n'envoyant pas copie de cette ordonnance B ses clients. L'ordonnance du 22 juin, qui s'ajoutait B la précédente, exigeait maintenant de M. Crosbie qu'il fournisse le nom et les coordonnées de ses clients d'IAL.

Dans une décision en date du 1er décembre 2005, le Tribunal a examiné la prétendue inconduite de M. Crosbie dans deux catégories différentes : inconduite opérationnelle et inconduite en matiPre de responsabilité réglementaire. Toute conduite enfreignant les dispositions de la Loi sur les assurances et le Code de conduite dont le rôle est de protéger le public est « opérationnelle ». Toute conduite enfreignant les dispositions de la Loi sur les assurances et le Code de conduite dont l'objet est d'assurer l'efficacité du rôle de réglementation du surintendant relPve de la catégorie de la « responsabilité réglementaire ».

Le surintendant avait bâti son argument autour du fait que M. Crosbie ne s'était pas conformé B la demande d'information, ni aux ordonnances provisoires. Le Tribunal n'était pas convaincu que M. Crosbie avait fait preuve d'inconduite opérationnelle, mais il était convaincu que M. Crosbie et REC Paralegal avaient commis des actes ou des pratiques malhonnLtes ou mensongers en ne répondant pas B la demande qui leur avait été faite en vertu de l'article 31 de la Loi sur les assurances et de l'article 3.11 du Code de conduite.

Le Tribunal a conclu en outre que M. Crosbie et REC Paralegal avaient dérogé B l'ordonnance provisoire du 19 mai parce qu'ils n'avaient pas informé les clients de M. Crosbie par écrit qu'il ne pouvait plus les représenter et ne leur avaient pas remis copie de l'ordonnance; et parce que M. Crosbie avait continué B représenter certains de ses clients pour des demandes d'IAL dans ses communications avec les assureurs. Enfin, M. Crosbie ne s'était pas conformé B la deuxiPme ordonnance lui enjoignant de fournir au surintendant le nom et les coordonnées de ses clients.

AprPs examen de l'ensemble des preuves et des exposés des parties, le Tribunal a émis une ordonnance permanente interdisant B M. Crosbie et B REC Paralegal de faire affaires comme représentants de personnes ayant droit B des indemnités d'accident légales; de cesser d'offrir des services liés B des demandes d'IAL, qu'ils facturent ou non des frais; et de cesser d'annoncer ou de faire croire au public qu'ils offrent des services liés aux demandes d'IAL. L'ordonnance est en vigueur pendant un (1) an B compter de la date d'effet de l'ordonnance du Tribunal.

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